Rencontre avec Jean-Marie Périer au Swann le 5 décembre

L’hôtel littéraire Le Swann accueille Jean-Marie Périer pour une rencontre à l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage, Mes nuits blanches (Calmann-Lévy). Rendez-vous le 5 décembre à 19h.

Après le salon du livre de Dieppe en mars 2022, j’aurai à nouveau le plaisir d’échanger avec Jean-Marie Périer à l’hôtel Swann à l’occasion de la parution de son nouveau livre, Mes nuits blanches (Calmann-Lévy). Le photographe précise d’ailleurs qu’il ne s’agit pas « d’un nouveau livre de photos », mais plutôt d’un recueil de ses meilleures chroniques et de souvenirs intimes.
Tout le monde connaît Jean-Marie Périer, le grand photographe et portraitiste des années 60–70 ; on connaît moins le nouvelliste, l’éditeur, et encore moins sa généalogie : il est l’arrière petit-fils de Réjane et le petit-fils de Jacques Porel, tous deux grands amis de Proust. En 1919, l’écrivain avait trouvé refuge, à l’initiative de Jacques Porel, dans un appartement que lui louait la grande actrice, rue Laurent-Pichat. On évoquera évidemment ces figures familiales, mais bien d’autres personnalités, et la réédition des mémoires de Jacques Porel sous le titre Fils de Réjane.
Proust sur le green de Cabourg
Jacques Porel, gazé à Ypres, avait réellement fait la connaissance de Marcel Proust à son retour du front. Il raconte les circonstances de leur toute première rencontre dans le premier volume de ses mémoires, Fils de Réjane, paru en 1951 chez Plon : « Ce fut ainsi que, dès 1917, je fis la connaissance de Marcel Proust.
Personne ne me présenta à lui. Je l’avais aperçu, pendant l’été de 1912, sur le golf de Cabourg où j’accompagnais ma sœur. J’avais juste retenu son nom et très bien son image, tant elle était insolite. Il portait la barbe et un manteau de velours bleu ce qui n’arrive pas à tout le monde, surtout sur un terrain de golf. Est-il nécessaire d’ajouter qu’il ne pratiquait pas ce sport ? Il devait se trouver là à la recherche de quelque jeune fille en fleurs. Cabourg, c’est en effet Balbec. Je l’avais vu de loin. Je ne connaissais rien de lui. Je l’avais oublié. »
1 Comment
Ruth Brahmy · 14 novembre 2023 at 17 h 58 min
Je me réjouis à l’avance d’assister à cet entretien. A bientôt au Swann.