
Peu sont ceux qui connaissent le portrait de Colette par le studio Harcourt. Et pour cause(s) : elle détestait cette image, et son nom n’apparaît pas dans le fichier commercial de la maison de l’avenue d’Iéna. Frédéric Maget, directeur de la Maison de Colette à Saint-Sauveur en Puisaye, revient sur la longue histoire de Colette modèle photographique, et bien sûr ses rapports avec Proust. Une manière de prolonger l’exposition Les mondes de Colette, ouverte jusqu’au 18 janvier 2026.
Colette n’aimait pas cette photographie. Elle l’a dit, l’a écrit. À Roland Dorgelès, son jeune confrère à l’Académie Goncourt, à son amie d’enfance Yvonne Jollet, la « Claire » des Claudine, à d’autres encore… Preuve à l’appui, au verso d’un des tirages que le studio Harcourt lui avait offerts : « Je n’ai guère qu’un œil sur cette photo, mais c’est le commencement des restrictions1 », « Je t’envoie une laide photo toute récente, où on ne me voit guère qu’un œil ; mon mari dit que c’est à cause des restrictions2… ». En cette fin d’année 19473, les Parisiens n’oublient pas la guerre. Sécheresse, grèves, inflation, les restrictions alimentaires s’aggravent.
Gâtée par les photographes
Jusque-là, Colette n’avait pas eu à se plaindre de ses collaborations photographiques : soumise et le regard en coin pour Paul Nadar au temps de ses « apprentissages » avec Willy, en fausse Claudine aux côtés de Toby-Chien pour Charles Gerschel ; le corps moulé sous plusieurs mètres de draps mouillés ou allongée sur une peau de lion pour le photographe du demi-monde, Léopold Reutlinger, en romanichelle au côté de Missy, sa partenaire à la scène comme à la ville ; pour les studios Anthony’s, en écrivaine, enfin – il était temps –, à son bureau, stylographe en main, pour Henri Manuel puis pour ses frères ; dans la presse, aux premiers temps du photojournalisme, pour Germaine Krull, André Kertèsz et Edward Steichen ; avant-guerre dans son Palais-Royal reconquis par Laure Albin-Guillot, Gisèle Freund et Pierre Jahan… Des dizaines, des centaines de portraits reproduits dans les revues et les magazines, sur les bandeaux des livres ou en frontispice, placardés à des fins publicitaires… Jusqu’à cette photo ratée, qu’elle n’avait pas même sollicitée, par le photographe des stars, le studio Harcourt.
Assise dans un fauteuil – l’arthrite ne l’a pas encore définitivement rivée à son lit-radeau –, accoudée à son bureau, au-dessus d’un manuscrit qu’on imagine écrit sur son célèbre papier bleu, Colette prend professionnellement la pose4. Le visage poudré de blanc, soigneusement maquillé, au-dessus d’un foulard de soie artistement noué, les manches de son chemiser légèrement remontées au-dessus d’un poignet ceint d’un bracelet d’or et, dans sa petite main serré, l’auriculaire légèrement arqué en forme de queue de kangourou5, le stylographe coincé entre l’index et le majeur : Madame Colette écrit. Rien là de très original, si n’était cette lumière qu’un soleil d’hiver verse dans l’appartement à travers la fenêtre entrouverte, si vive qu’elle occulte le jardin tout proche, blanchit le papier, créé au-dessus de la tête un éventail ajouré de cheveux devenus paille ou fil de fer, et applique sur le visage, sous une mèche, autour d’un œil, un aplat noir et épais, comme on en voit sur les gravures de Félix Vallotton ou sur le visage de Gertrude Stein peint par Pablo Picasso, l’expressivité en moins.
Éviter le contre-jour
Il aurait pourtant suffi que le photographe fasse un pas de côté, un pas ou peut-être deux, comme l’avaient fait Boris Lipnitzki, Lee Miller ou Germaine Kanova, pour éviter le contre-jour et rassembler dans son cadre les éléments du décor que l’écrivaine avait « agencé en l’honneur des minutes et des heures6 » : le mur maçonné de livres masqués de place en place par les boîtes de papillons multicolores et sur les tablettes sa collection de boules de verre dont la « floraison de berlingots cylindriques7 » « mouille la bouche8 » ; au mur, derrière son épaule droite, le daguerréotype de Sido à dix-huit ans, au-dessus duquel pend une fleur séchée – était-ce une ellébore, sa préférée ? –, et à sa gauche la lampe articulée, compagne des heures d’insomnie, quand la douleur « en grosse vis de pressoir9 » la tourmente et dont l’abat-jour a été remplacé par deux feuilles de son papier bleu, son « fanal bleu ». Elle aurait pu, si le photographe l’avait demandé, remplacer le manuscrit par un canevas ou une brassée de cornuelles, les châtaignes d’eau de son pays. Pénélope ou Cérès. Tout plutôt que la Mère Fouettard.
Colette et Cosette
Qu’avait-elle donc fait au studio Harcourt pour mériter un tel traitement ? Elle avait probablement rencontré sa fondatrice, Germaine Hirschfeld10, dite Cosette Harcourt, quand celle-ci était encore la secrétaire d’Henri Manuel, son photographe quasi officiel dans les années 20, et avait apporté son soutien à la firme, quatre ans plus tôt, au mois de décembre 1943, en pleine Occupation. Elle avait accepté que son nom figure dans la plaquette promotionnelle, luxueusement imprimée par Draeger, présentant plusieurs photographies de jeunes femmes et d’enfants d’après des maîtres anciens, Le vrai visage du temps11 … Face à chaque portrait, sur une feuille de papier calque, une citation d’un grand auteur, vivant ou mort : Léon-Paul Fargue, Paul Valéry côtoyant Apollinaire et La Bruyère – elle était en bonne compagnie. D’elle, Harcourt avait choisi un passage d’un texte publié trente ans plus tôt dans un recueil inspiré par la guerre, l’autre, celle de 14, évoquant sa fille unique, Colette de Jouvenel, âgée alors de trois ou quatre ans : « Bel-Gazou, fruit de la terre limousine ! Quatre étés, trois hivers l’ont peinte aux couleurs de ce pays. Elle est sombre et vernissée comme une pomme d’octobre, comme une jarre de terre cuite, coiffée d’une courte et raide chevelure en soie de maïs, et dans ses yeux, ni verts, ni gris, ni marron joue, marron, vert, gris, le reflet de la châtaigne, du tronc argenté, de la source ombragée12… ». Si colettien qu’on croirait un pastiche.
Les vivants et les morts
En 1943, Bel-Gazou a trente ans. En Corrèze, dans les ruines des châteaux de Curemonte, elle vient en aide aux plus démunis, recueille et cache des familles et des enfants juifs, soutient la Résistance13. 1943, c’est l’année de la mort du Petit Corsaire, Renée Hamon, qui a suivi de peu les suicides d’Erna Redtenbacher14 et de sa compagne Christiane Denayer, un an après celui de Misz Marchand15, deux ans après l’arrestation de Maurice Goudeket, lors de la rafle des notables. Horreur, horreur, horreur. C’est pour y échapper que Colette a toujours cultivé, n’en déplaise à certains, l’émerveillement et la mémoire.
Un texte, publié quelques mois avant la plaquette du studio Harcourt, incarne ce privilège accordé à la présence au monde et cette préférence farouche accordé au vivant : Flore et Pomone, joli titre antiquisant, sans doute inspiré par les traités de pomologie qui occupaient les rayonnages de la bibliothèque de la maison natale, à Saint-Sauveur-en-Puisaye16. Colette, disciple de sa mère Sido et de Mme Cora Millet-Robinet, l’autrice de La Maison rustique des dames, tente d’y saisir dans une prose poétique et organique, le mystère de la vie végétale : éclosion, croissance, avidité. De l’observation la plus minutieuse – une rose, une orchidée, une orange –, naît le souvenir d’un jardin de France, un jardin prisonnier de Paris, l’atelier de Jacques-Émile Blanche où elle posa jeune femme17 et le portrait ambigu qu’elle y observait pour combattre la fatigue, celui du tout jeune Marcel Proust : « Seul le portrait de Marcel Proust diffère du reste de son œuvre, par un faire extraordinairement lisse, une affection de symétrie, l’exaltation d’une beauté qui fut réelle et dura peu. La maladie, le travail et le talent repétrirent ce visage sans pli, ces douces joues pâles et persanes, bouleversèrent les cheveux qui étaient non point soyeux et fins, mais gros, d’une vitalité à faire peur, drus comme la barbe noire et bleue qui, à peine rasée, perçait la peau18… ».
Ils s’étaient rencontrés quand elle n’était encore qu’une jeune fille et lui un tout jeune homme, elle un peu sauvage, un peu huronne, un peu Claudine avant l’heure, lui « paré d’une absence d’expression toute orientale19 », déjà d’une très grande politesse, plein de cette « attention excessive qu’il vouait à ses interlocuteurs20 ». Il l’avait flattée, elle s’était moquée21 ; ils ne s’étaient plus revus pendant près de vingt ans pour une sombre histoire de réputation qui ne les concernait ni l’une ni l’autre22. Et puis, elle l’avait lu. Du côté de chez Swann offert par un amoureux éconduit, Louis de Robert : « Quelle conquête !23 ». Ils s’étaient redécouverts à travers leurs livres, à travers leurs lettres et lors de rares rencontres. Elle n’avait jamais cessé de le relire. Il lui était devenu aussi indispensable que son cher Balzac24.
Une mystérieuse gémellité
Évoquant son souvenir25, c’est au Ritz qu’elle le revoit. À l’issue d’un dîner qui s’était prolongé jusque tard, jusqu’au cœur de la nuit, jusqu’à la naissance du jour. En quelle année était-ce ? Après 1916, peut-être en 1919 ? Leurs rencontres avaient été si rares qu’elle aurait dû en fixer la date, mais elle n’y avait jamais prêté attention26. Ils étaient accompagnés de quatre ou cinq amis ; c’était l’heure de se quitter. Elle revoit devant elle « une sorte de garçon d’honneur pris d’alcool, la cravate blanche désordonnée, le menton et les joues charbonnés de poils renaissant, un gros pinceau de cheveux noirs éployé en éventail entre les sourcils ». L’envers de son mythe fixé sur la toile de Jacques-Émile Blanche. Caché « derrière sa dernière ligne de défense27 », elle l’avait pourtant reconnu, « ravagé mais puissant28 », lui, « le pécheur qui de son poids de génie faisait chanceler le frêle jeune homme en frac…29 »
Oui, c’est cela, ils ne s’étaient pas redécouverts, ils s’étaient reconnus. Frères en somme30 – n’a‑t-elle par revendiqué son « hermaphrodisme mental » ? -, parcourant un même domaine mental. « J’ai tellement de plaisir à me promener dans votre cerveau31 », lui avait-il confié. Le « dédale de l’enfance et de l’adolescence32 », ce fut leur nom de pays, parcouru en tout sens, ici « expliqué, clair et vertigineux33 », là « rayé d’ombre et de lumière34 ». “Lui avait fait du chemin l’objet même de sa quête35 – sa recherche – ; elle n’eut de cesse de prendre le chemin du retour. Elle avait toujours su, depuis ce jour de l’hiver 1891, lorsque la Victoria familiale avait franchi, une dernière fois, le passage charretier et que la porte « à serrure de geôle ancienne36 » s’était refermée sur elle. Que derrière ces hauts murs et son toit d’ardoise brodé de mousse, dans un jardin noir de verdure, elle resterait à jamais. Assise dans l’herbe, les yeux fixés sur la flamme d’une lampe et la main de sa mère. « Au-delà tout est danger, tout est solitude37 ».
À leur amie commune Elisabeth de Gramont, « Lily », elle écrivit : « Comme j’ai raison, ma très chère Lily, de ne compter, pour ressusciter Marcel Proust, que sur trois personnes : vous, lui, et moi38. » Énigmatique confidence si l’on s’en tient aux seuls témoignages directs qu’elle a laissés, mais qui s’éclaire à la lecture jumelle de leurs œuvres. D’ailleurs, à bien y regarder, elle lui ressemble un peu sur cette photo ratée du studio Harcourt : le visage charbonné, un gros pinceau de cheveux éployés, les « sillons de son visage comblé d’une cendre noire39 ». Peut-être ce photographe maladroit avait-il, sans le vouloir, percé sa dernière ligne de défense ? Jusqu’à des zones plus obscures et sans doute plus essentielles, jusqu’à ce secret qu’elle n’avait pas eu le temps de masquer. Au bord de l’image, à demi-cachée sous son coude, une photographie : la façade de la maison de Saint-Sauveur-en-Puisaye. Comme il avait raison ce jeune homme de cinquante ans qui chancelait sous le poids de son propre génie : « Les vrais paradis, sont les paradis qu’on a perdus40 ».
Les références à l’œuvre de Colette renvoie à l’édition des Œuvres dans la collection La Pléiade, t. I‑IV, Gallimard, 1984–2001, dirigée par Claude Pichois et Alain Brunet.
- Librairie Les Autographes (Th. Bodin), cat. 94, Noël 2000, pièce 59. ↩︎
- Colette, « Lettres à Claire », éd. Frédéric Maget, Cahiers Colette n°30, Société des amis de Colette, 2008, p. 75–76. ↩︎
- La photographie du studio Harcourt peut être datée avec certitude grâce à la lettre de Colette à Yvonne Jollet (Cahiers Colette n°30, op. cit.). ↩︎
- Du portrait, il existe deux versions. La première, en plan large, permet de voir à l’extrémité gauche le dossier du fauteuil recouvert d’une tapisserie brodée par l’écrivaine, à droite, au bord du bureau de bois foncé, une paire de lunettes – Colette a 74 ans – et « l’écurie à stylographes », ce pot en grès émaillé de bleu qu’un admirateur lui avait rapporté de son pays natal. La seconde version, plus resserrée, cadrée dans le sens de la hauteur, extrait l’écrivaine de son décor coutumier. ↩︎
- « J’ai l’auriculaire droit un peu arqué, parce que la main droite, en écrivant, prenait appui sur lui, comme fait le kangourou sur sa queue. » (Colette, L’Etoile Vesper, Pl. IV, p.881) ↩︎
- Colette, Le Fanal bleu (1949), Pl. IV, p. 1060. ↩︎
- Colette, Boules de verre, Liège, éd. Dynamo, 1958, p. 7. ↩︎
- Colette, Boules de verre, op. cit., p. 11 ↩︎
- Colette, Le Fanal bleu (1949), Pl. IV, p. 1060. ↩︎
- Sur l’histoire du studio Harcourt, lire Nicolas Ragonneau et Bénédicte Vergez-Chaignon, Harcourt, les années noires et grises. Un studio sous l’occupation, éd. Denoël, 2025. ↩︎
- Le Vrai visage du temps. Photographies du studio Harcourt, Montrouge, Imprimerie Draeger, décembre 1943. ↩︎
- Colette, « Bel-Gazou et la vie chère », in Les Heures longues (1917), Pl. II, p. 571. ↩︎
- Lire la récente biographie de François Soustre, Colette de Jouvenel, courage et résistance. Préface de Samia Bordji, éd. Cent mille milliards, 2025. ↩︎
- Au sujet du destin tragique de la traductrice en allemand des œuvres de Colette : James de la Boullaye (Alain Venot), Les 5 passions d’Erna R., éd. du Menhir, 2020. ↩︎
- L’épouse de Léopold Marchand avec lequel Colette avait écrit l’adaptation théâtrale de ses romans Chéri et La Vagabonde. ↩︎
- Dans sa notice, Michel Mercier note également que les Annales de Flore et Pomone, ou Journal des jardins et des champs (1834−1838) figurait parmi les livres de la bibliothèque personnelle de Colette. Voir Pl. IV, p. 1223, n. 4. ↩︎
- Jacques-Emile Blanche a réalisé deux portraits de Colette. Le premier, aux côtés de Willy, en 1899, détruit par le peintre ; le second en 1905 et reproduit en frontispice de Sept dialogues de bêtes (Mercure de France, 1905), actuellement conservé à Barcelone, au Musée national d’Art de Catalogne. ↩︎
- Colette, Flore et Pomone, in Gigi, Pl. IV, p. 550. ↩︎
- Ibid. ↩︎
- Colette, « Marcel Proust », Trait pour Trait, Pl. IV, p. 924. Sur la rencontre et la relation entre Colette et Marcel Proust, lire, notamment, Michel Schneider (Hors-série Le Monde, « Colette l’affranchie », 2015), Luc Fraisse (« Colette », in Dictionnaire Colette, éd. Classiques Garnier, 2018), Antoine Compagnon, (Un été avec Colette, éd. des Équateurs, 2022), Robert Kopp (« Colette entre Gide et Proust », in Europe, septembre-octobre 2025). ↩︎
- Leur rencontre dans le salon de Mme Arman de Caillavet donne lieu à un épisode facétieux dans Claudine en ménage (Pl. I, p. 427–428), sans doute assez proche de la réalité. ↩︎
- Willy avait fait courir le bruit d’une liaison avec la belle-fille de Mme Arman de Caillavet, un peu par mauvais goût un peu par jalousie, car l’amant de la maîtresse de maison, Anatole France, n’était pas insensible aux charmes de Colette… ↩︎
- Colette, « Marcel Proust », Trait pour Trait, Pl. IV, p. 925. ↩︎
- Dans Près de Colette (1956), Maurice Goudeket prétend que Colette relisait La Recherche du temps perdu, tous les deux ans : « Elle le relisait tous les deux ans environs, s’abandonnait à lui comme à une vague » (p.146). ↩︎
- La première fois dans Marcel Proust, Éditions de la revue Le Capitole, coll. « Les Contemporains » [début de 1927]. Texte repris dans Trait pour trait, Le Fleuron, 1949 et En pays connu, Ferenczi, 1950. ↩︎
- Colette ne datait presque jamais ses lettres. ↩︎
- Colette, Flore et Pomone, op. cit., p. 551. ↩︎
- Ibid, p. 550. ↩︎
- Ibid., p. 550. ↩︎
- Dans Le génie féminin. Tome III : Colette (Fayard, 2002, p. 492–510), Julia Kristeva parle d’une « forme de gémellité mystérieuse » entre Colette et Proust. Dans Tout sur Colette (ou presque) (éd. Cours toujours, 2024), Samia Bordji parle de « double littéraire ». ↩︎
- Lettre inédite, [mai-juin 1920], coll. particulière. Cette déclaration est à rapprocher de la confidence de Colette à Paul Reboux à propos de Marcel Proust : « J’ai une espèce de passion pour tout ce qu’a écrit Marcel Proust, pour presque tout ce qu’il a écrit… Comme dans Balzac, je m’y baigne… C’est délicieux… » (Conferencia, 1er avril 1926). ↩︎
- Colette, Trait pour Trait, op. cit., p. 925. ↩︎
- Ibid., p. 925. ↩︎
- Colette, Belles saisons (1945), in Belles saisons I et II, Flammarion, 1985. ↩︎
- « Haletant d’asthme parmi la nue bleuâtre des fumigations et le vol des pages une à une détachées de lui, Marcel Proust pourchassait un temps révolu » (« La Lune de pluie », in Chambre d’hôtel (1940), Pl. IV, p. 66). ↩︎
- Colette, « Où sont les enfants ? », La Maison de Claudine (1922), Pl. II, p. 967. ↩︎
- Colette, « La Petite », La Maison de Claudine, op. cit., p. 981. ↩︎
- Lettre inédite. Librairie Busser, Bulletin n°27, « Colette », 2023. ↩︎
- A propos de Marcel Proust : « comblant d’une cendre noire les sillons de la joue » (Pl. IV, p. 925). ↩︎
- Marcel Proust, Le Temps retrouvé, À la recherche du temps perdu, Gallimard, coll. « La Pléiade », 1989, p. 449. ↩︎
Soyez le premier à commenter