Le proustographe en coréen et en italien
Le proustographe poursuit sa carrière internationale avec deux nouvelles versions, l’une en coréen qui vient de paraître (Minumsa) et, l’autre en italien, à paraître chez Edizione Clichy le 22 novembre.
Après le chinois de Taiwan et l’espagnol, Le proustographe est traduit dans deux nouvelles langues, le coréen et l’italien. Pour Il proustografo, la traduction a été réalisée par Giuseppe Girimonti Greco et Ezio Sinigaglia. Giuseppe, traducteur inlassable du français vers l’italien, a notamment traduit Henri Michaux, mais c’est surtout un fin connaisseur de l’œuvre de Proust, dont il a assuré l’édition italienne des Plaisirs et les Jours. Quant à Ezio, il a exercé tous les métiers du livre : photocompositeur, traducteur, porte-plume, auteur de guides touristiques, romancier, essayiste… Il a remporté le concours Modus Legendi 2020 pour son roman Eclissi (2016) et a été finaliste du prestigieux prix Strega.
Les éditions Clichy sont basées à Florence ; la maison édite de la littérature, de la BD et des albums jeunesse, avec un fort accent français puisque elle a publié, entre autres auteurs de langue française, Jean-Christophe Bailly, Jane Birkin, Serge Gainsbourg, Jean Cocteau, Alexandre Dumas, Catherine Meurisse, Louise Michel, Raymond Queneau ou Henri-Pierre Roché.
Le traducteur du proustographe en coréen, 정재곤 (Jae-gon Jung), a soutenu sa thèse de doctorat en littérature française, « Les récits de rêve dans À la recherche du temps perdu : une lecture textanalytique » en 1994 à Paris 8. Les éditions Minumsa à Séoul ont Gilles Deleuze, Michel Foucault, J. D. Salinger, Jack Kerouac, Hermann Hesse, Jorge Luis Borges, Samuel Beckett, Milan Kundera, Gabriel Garcia Marquez, Stephen King ou William Faulkner à leur catalogue, entre autres auteurs classiques.
3 Comments
Guz · 28 octobre 2022 at 14 h 45 min
Une correction : Toutes MES félicitations
Ruth Brahmy · 28 octobre 2022 at 19 h 45 min
Grande classe ! Bravo cher Nicolas et ce n’est pas fini !
C’est un livre unique.
Cecile Gateff · 6 novembre 2022 at 16 h 53 min
Felicitations, cher Nicolas, pour ces deux nouvelles
traductions.
Formidable de lire et relire « Le proustographe »
Chaque lecture est un enrichissement de la connaissance de l’oeuvre.
Amities
Cecile Gateff