Laure Murat Grand Prix Royal Canin 2024

Published by Nicolas Ragonneau on

Le succès va au succès et, après le prix Médicis de l’essai 2023, Laure Murat remporte avec Proust, roman familial, le Grand prix Royal Canin, un tout nouveau prix littéraire richement doté.

« C’est elle la star », répond Laure Murat à Elisabeth Quin devant les caméras de l’émission 28 minutes sur ARTE le 2 novembre 2023. Et c’est vrai qu’on l’a souvent vue, presque aussi souvent que Laure elle-même, pendant les longues semaines où la princesse Murat a fait la promotion de Proust, roman familial et partout où on n’y mettait pas le moindre véto.
Elle, c’est Phoebe (prononcer fibi), la petite chienne de Laure Murat, qui pose devant l’objectif des portraitistes de Laure, elle que l’on devine ou que l’on entend dans les émissions de radio, elle qui forme avec sa maitresse un duo féminin picaresque et interspécifique. Les jurés du prix Royal Canin, créé à la fin 2023, y ont été sensibles : « Les valeurs de notre marque rencontrent un fort écho chez les artistes et les écrivains, qui affichent de plus en plus leur soutien à la cause animale et leur attachement à leurs animaux de compagnie ; en outre les animaux sauvages ou domestiqués et le règne animal s’invitent comme sujets de leurs œuvres elles-mêmes. Qui sait ? Après les textes écrits à quatre mains, peut-être verrons-nous des textes écrits à quatre pattes » affirme Véronique Menac, directrice des partenariats à Royal Canin. « Dans le cas de Laure Murat, on a voulu souligner la qualité de l’essai et l’affection de l’autrice pour sa chienne, qui grâce au Prix gagne sa ration de croquettes quotidiennes à vie ».

Le prix, clairement pensé pour concurrencer le prix « 30 millions d’amis », se divise en 8 catégories et récompense des auteurs qui évoquent chiens et/ou chats dans leurs textes, ou qui manifestent leur amour des ces animaux de toutes les manières, que ce soit en s’affichant avec eux (comme Laure), soit en reproduisant leurs comportements, soit en les mettant au cœur de leur création (comme si la littérature actuelle manquait de personnages à poil). En 2024, le chien est à l’honneur, mais en 2025 ce sera le chat, et les deux conjointement en 2026, selon un rythme triennal. Il est à noter que Robert Laffont empoche un second prix avec le livre de Jean-Luc Mélenchon, Faites mieux ! Vers la Révolution citoyenne. En ce qui me concerne, je me réjouis pour mes amis Jean-Claude Zylberstein (éditeur de Vies et mémoires authentiques de David Crockett, prix du classique étranger) et Thierry Laget pour son magnifique article, « Ce chien de style » : Gustave Lanson lecteur de La Prisonnière publié sur le blog en octobre dernier. Les prix seront remis aux lauréats le 8 juin, jour de la St-Médor (et non de la St-Médard), par Denis Amble, maître-chien à la Brigade cynophile de Feneu (banlieue d’Angers), dans un lieu qui reste à déterminer.

Categories: Événements

6 Comments

Michel · 1 avril 2024 at 5 h 42 min

🐟🐳🐩🦉

Pascal Pfister · 1 avril 2024 at 9 h 16 min

Merci pour cette information. Toutefois, le livre de Bruno Poissonnier « Les animaux et nous » aux éditions Sciences Humaines aurait eu sa place dans ce palmarès. https://www.scienceshumaines.com/les-animaux-et-nous_fr_853.htm

    christophe dujardin · 1 avril 2024 at 17 h 21 min

    Je me disais il y a peu : nom d’un chien ! cette tradition poissonnière à tendance à disparaître. Il est vrai qu’à l’heure des réseaux sociaux et des chaînes d’infos, c’est 1er avril toute la sainte journée. Merci (et bravo !) Nicolas de contribuer à sauvegarder cette désuète tradition !

    Christophe Dujardin

Jipaipai · 1 avril 2024 at 10 h 55 min

Wouaf wouaf wouaf 🐠🐟🐡

Bruno Moret · 1 avril 2024 at 16 h 00 min

Oh quel dommage !
Ce prix tout nouveau et tellement nécessaire dans la petit monde des prix littéraires devait assurément récompenser Marcel Proust, même à titre postume :
« On connaissait tellement bien tout le monde, à Combray, bêtes et gens, que si ma tante avait vu par hasard passer un chien « qu’elle ne connaissait point », elle ne cessait d’y penser et de consacrer à ce fait incompréhensible ses talents d’induction et ses heures de liberté.
« Ce sera le chien de Mme Sazerat », disait Françoise, sans grande conviction, mais dans un but d’apaisement et pour que ma tante ne se « fende pas la tête ».

… Cependant, la date de publication…

Jack dub · 1 avril 2024 at 22 h 21 min

Cet article a du chien !

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