Proust et Cabourg : entretien avec Jean-Paul Henriet

Published by Nicolas Ragonneau on

Portrait couleurs de Jean-Paul Henriet

Jean-Paul Henriet, ancien maire de Cabourg et proustien très actif, publie Proust et Cabourg chez Gallimard, un livre qui, par le foisonnement d’informations parfois inédites et par sa très riche iconographie, va compter dans la bibliographie proustienne. Avec une préface de Jean-Yves Tadié.

Proust et Cabourg est un superbe volume au format à l’italienne, de belles proportions, et à la maquette réussie qui valorise les documents iconographiques réunis par l’auteur depuis de nombreuses années. Jean-Paul Henriet a choisi de raconter les villégiatures de Marcel Proust à Cabourg et dans sa région en suivant à la fois un ordre chronologique et, de façon scrupuleuse, la correspondance de Marcel Proust. L’auteur, créature hybride associant les qualités du chineur inlassable à celles du patient détective, a profité de son profond ancrage normand pour rassembler des preuves et des informations de première main, tout en demeurant prudent sur certaines pistes troublantes. Idéalement, et avant de vous plonger dans Proust et Cabourg, je vous recommande de lire le texte que Jean-Paul Henriet a livré au hors-série du Bulletin Marcel Proust n°70 (Proust pour la première fois – 70 souvenirs de lecture), qui synthétise son attachement à Proust et à la Reine des Plages (Cabourg et Trouville se disputent d’ailleurs ce titre officieux). Le livre qui manquait assurément au Balbec de la Recherche existe désormais, et il rappelle avec une force nouvelle, si besoin était, à quel point Cabourg est essentiel dans la vie et la création romanesque de Marcel Proust.

Votre livre est autant la monographie d’une ville perçue au travers des nombreux séjours de Proust, qu’une biographie de Proust circonscrite à un seul lieu : Cabourg. Quel type de livre vouliez-vous faire, sachant que ce sujet avait déjà fait l’objet du livre de Christian Péchenard, Proust à Cabourg (1992) ?
Mon livre rapporte la merveilleuse histoire d’une station balnéaire en plein développement et d’un génie littéraire qui y réside par intermittences, d’abord durant son adolescence, puis au moment du service militaire et enfin à l’âge adulte.
Le fil rouge est l’abondante correspondance de ce génie, véritable mine d’informations, qu’il a échangée avec sa famille et ses amis, et réunie avec méthode et rigueur par Philip Kolb. Pour assurer une meilleure symbiose entre ces deux éléments, j’ai associé aux textes une riche iconographie composée de documents d’époque, pour la plupart inédits, soigneusement sélectionnés.
Par exemple, pièce maîtresse dans le puzzle proustien, l’hôtel où loge Marcel Proust entre 1880 et 1914. D’abord, dans les années 1880, ses parents, son frère Robert et lui-même résident à l’hôtel de la Plage ; Marcel le retrouve, agrandi, en 1890 et 1891 ; puis, cet hôtel est démoli en 1906 et, à sa place, est édifié par tranches, jusqu’en 1909, l’hôtel actuel, le Grand Hôtel, où Proust séjournera durant huit étés consécutifs. Le lecteur retrouve avec le texte l’évolution du chantier à travers des photos inédites et datées.

Le livre de Christian Péchenard, Proust à Cabourg, est un excellent livre que j’ai lu et relu. Mais l’auteur avait besoin de renseignements locaux. Quand il est venu, il est apparu aux Cabourgeais (et non aux « Cabourgeois » comme il l’écrit) comme un horsain, c’est-à-dire, en patois normand, un étranger à la région. Il n’a pas bénéficié de l’aide et des confidences des familles cabourgeaises sollicitées car le normand est méfiant par nature ; il faut être patient pour conquérir son cœur, pour obtenir qu’il ouvre des albums de famille, des armoires ou des tiroirs… Le meilleur exemple est celui de la famille d’Alton : Péchenard cherchait des renseignements ou des documents sur le vicomte, son épouse et leurs « adorables » filles : il n’obtiendra rien…
Mon livre apporte un éclairage nouveau et complète le « Péchenard ». Avec l’objectif constant d’asseoir le texte et les nouveautés que je rapporte sur des documents irréfutables en citant mes sources : le vrai Monsieur Swann, le yacht Hélène, la fleuriste de Proust à Houlgate, le manoir de la Monteillerie, le château de Combray, le petit Decauville, les ateliers de Vuillard, la double noyade de Lantelme, le maire Charles Bertrand, les taximètres, le mécanicien Jossien, le Mont Saint-Michel de Proust, les plans d’origine du Grand Hôtel…

Du point de vue de l’iconographie, Proust et Cabourg est un des plus beaux livres de la bibliographie proustienne. De nombreux documents proviennent de votre collection personnelle. J’imagine que cela représente des années à chercher, à chiner et à fouiner ?
Oui, j’ai commencé à me passionner pour Cabourg et très vite pour Proust peu après 1970. J’ai acheté mes premières lettres autographes vers 1980. A cette époque, chez les marchands spécialisés comme Thierry Bodin, le choix, l’intérêt et… le prix n’étaient pas ceux d’aujourd’hui, où les mêmes documents sont devenus pour certains uniquement des… placements financiers. Je me souviens fort bien avoir acheté le merveilleux et « savoureux » petit billet que Proust a écrit, dans la nuit du 12 juillet 1909 à Céline et que tant de proustiens m’envient de posséder… Aujourd’hui, il me serait impossible de l’acheter ! Je parcourais les brocantes de la région, les salons de cartes postales, les ventes. J’avais des « rabatteurs » qui m’informaient d’objets ou de cartes ou de livres qui pouvaient m’intéresser. Combien de fois m’a‑t-on proposé Marcel Proust en photo à Cabourg ? Mais toujours par erreur… Collectionneur devient vite une passion et… j’en avais deux : Cabourg et Proust !
J’ai aussi, à cette époque, pu acheter des albums de famille entiers de photos-cartes prises à Cabourg ou dans les environs. Des instantanés charmants de la vie de tous les jours.
Je me souviens également de la joie ressentie quand j’ai trouvé l’album officiel de la Société Nouvelle des Etablissements Decauville Ainé concernant la ligne de chemin de fer à voie étroite Caen–Cabourg… Le tacot, le transatlantique, le Decauville de Proust ! Avec des photos exceptionnelles. Le petit train conduisant chez Mme Verdurin !

Cabourg et sa région, c’est un peu Paris-sur-Mer pour Marcel Proust : comme si le tout-Paris (surtout celui de la Rive droite) s’était transporté littéralement sur la côte normande. Je pense notamment à Madame Straus, à Jacques Bizet, Aux frères Rosny, à Gaston Gallimard, à tant d’autres… qu’est-ce qui a fait selon vous, auprès de la bourgeoisie parisienne, le succès de Cabourg ?
Cabourg, à l’époque, avait moins la « cote » que Trouville ou Deauville ; elle était déjà une plage plus familiale et moins « snob », ce que certains « villégiaturistes » préféraient. D’autant qu’au fil des années, Cabourg s’équipera d’installations modernes : Garden Tennis, hippodrome, golf, bowling, casino, hôtels, digue-promenade… Cabourg n’avait donc rien à envier à ses voisines.
Mais son urbanisme unique en forme de théâtre antique (on dit aujourd’hui en éventail), ses avenues engazonnées et ombragées par des centaines de tilleuls, ses jardins, ses fleurs, et surtout sa digue, véritable « balcon sur l’éternité », engendrent un charme romantique beaucoup plus marqué qu’ailleurs. C’est un de ses attraits d’aujourd’hui. C’était déjà un de ses attraits hier…
Cabourg, avec ses villas à l’architecture anglo-normande, sa place du Casino très harmonieuse, sa plage de sable fin, mérite bien son titre de Reine des plages.

Vous avez mené des recherches fructueuses dans différentes directions nouvelles et étonnantes. Sans vouloir déflorer toutes vos découvertes, vous avez trouvé un Combray non loin de Cabourg, et aussi un M. Swann… 
Oui. Pour Combray, je savais depuis très longtemps par une historienne trouvillaise, Mlle Vincent, que la fameuse photographie de Proust en gabardine claire, prêt à monter dans un char à bancs dans lequel a déjà pris place son père Adrien, n’avait pas été prise, en 1892, devant les « Frémonts », mais devant le manoir de la Monteillerie, entre Trouville et Lisieux. C’était la propriété de Madame Laure Brouardel, épouse en secondes noces du Professeur Paul Brouardel, collègue et ami du père de Proust. Dans mon livre, grâce à l’obligeance de son propriétaire actuel, le lecteur trouvera une ancienne photographie des Frémonts prise en 1898. La comparaison des deux documents est évidente : le char à bancs n’est pas devant les Frémonts mais bien devant la Monteillerie. Or, comme l’a bien montré Pierre Henri dans une revue locale, ce manoir voisine avec un très beau et impressionnant château, construit au milieu du XIXe siècle, le château de… Combray ! J’ai longuement exploré les lieux. Avec émotion, j’ai trouvé tout près le « douet de Combray » (un petit ruisseau qui entaille le plateau), puis le hameau de « Combray » et le « Clos Combray ». Les deux constructions sont distantes d’un peu plus de trois kilomètres. Et le château de Combray appartenait à une parente par alliance de Mme Brouardel ! De là à penser que les Proust père et fils allaient faire une visite à Combray ? Et que ce nom, harmonieux, trottera dans la tête de Proust pour ressurgir en 1908 ?

Pour Swann, vous pouvez imaginer la joie d’un proustien découvrant l’origine du nom d’un héros capital dans l’œuvre de Proust, Monsieur Swann. J’avais toujours été intrigué par l’affirmation de George D. Painter écrivant dans son excellente biographie de Proust, malheureusement non sourcée, rédigée dans les années 1960, en évoquant le manoir de Cantepie, au cœur du Pays d’Auge, « C’est aux propriétaires de ce château, avec lesquels il était déjà en relations, qu’il emprunta le nom même de Swann. Les Swann étaient une famille franco-britannique que Proust avait rencontrée plusieurs années auparavant ; ils se souviennent encore de sa visite à Cantepie et de sa requête : « Est-ce que ça gênerait M. Swann que j’utilise son nom ? » et, naturellement, cela ne le gêna pas du tout. » Après une enquête méticuleuse et longue, la lecture de beaucoup de documents, de multiples déplacements, notamment à Cambremer (même au cimetière !), j’ai enfin pu élucider cette affirmation et remonter au véritable Monsieur Henry Hind Swann, né en Angleterre, à sa venue en France, à sa pharmacie à Paris, à son achat de Cantepie… jusqu’à sa tombe à Saint-Germain-en-Laye…

Mais j’ai eu aussi beaucoup d’émotion en « dénichant » les ateliers d’Edouard Vuillard, en 1907 à 8 km à l’ouest de Cabourg et en 1913 à… Cabourg même ! Ce dernier séjour étant tout à fait méconnu.

Autre point qui va beaucoup intéresser le lecteur, vous avez mis la main sur les plans originaux du Grand Hôtel et avancez quelques hypothèses sur le numéro des chambres occupées par Proust. Quelle chambre faudrait-il occuper pour être au plus près de Proust aujourd’hui ?
J’ai découvert les plans du Grand Hôtel dans une brocante bien anodine, dans un petit village à côté de Cabourg. Je me souviens parfaitement de ces feuilles mal pliées, transparentes, un peu jaunies, en désordre, sur le modeste étal en planches d’un collectionneur de vieux papiers. Pourquoi ai-je pris la liasse et déplié ces feuilles qui paraissaient bien quelconques ? La curiosité certainement ! Un trésor m’y attendait… : les plans d’origine du Grand Hôtel de Cabourg, édités en 1909 ou 1910 ! Dès lors, je pouvais identifier avec précision les chambres que Proust évoque avec leurs numéros dans sa correspondance.
Ainsi, en 1909, il a occupé une chambre aujourd’hui située dans la « résidence », partie détachée et devenue privée depuis 1958 du Grand Hôtel, la 481. Et, après changement, les chambres 118 et 304. Seule question : Proust ne s’est-il pas trompé dans ses numéros ?
Par contre, en août 1911, nous avons la certitude (facture du Grand Hôtel de la semaine du 18 au 25 août au nom de « Mr Proust ») qu’il occupait la 418, au 4e étage, face mer, et louait également les deux chambres contigües pour son valet de chambre et son secrétaire, ce qui lui assurait un « tampon » acoustique lui permettant de rédiger son œuvre la nuit, dans le silence absolu, bercé seulement par le murmure lointain de la mer.

Vous avez été maire de Cabourg pendant près de 10 ans. Quel est l’apport de Proust à Cabourg en termes d’attractivité ? Est-ce que certains viennent à Cabourg spécialement pour se mettre dans les traces de Marcel Proust ?
L’activité culturelle dans une ville est capitale pour les enfants, les adultes et les séniors. Lorsque, comme à Cabourg, nous avons un auteur reconnu de la littérature mondiale, c’est une chance exceptionnelle qu’il faut savoir cultiver et transcender. Certes, Proust n’est pas un acteur de cinéma, un chanteur de pop ou un joueur de football… Mais il a une telle aura dans le monde entier qu’en effet des lecteurs sont prêts à parcourir des milliers de kilomètres pour venir sur les lieux où il a vécu, où il a écrit, où il a été heureux. À ce titre, ils sont prêts à venir à Paris, à Illiers et… à Cabourg, ou plutôt à Balbec.
Bien évidemment, les milliers de touristes qui viennent à Cabourg chaque été, pour une journée, une semaine ou plus, sont attirés d’abord par son charme, sa plage et la mer, sa promenade, son casino, ses installations sportives, son hippodrome, son art de vivre…
Mais d’autres recherchent aussi l’aspect familial du lieu, la tranquillité, l’organisation urbanistique, la qualité architecturale, le patrimoine sauvegardé de la « Belle Époque »…
D’autres enfin viennent sur les pas de Marcel Proust, et se dirigent alors tout droit sur le Grand Hôtel, parfaitement conservé, magnifique témoin des lieux où l’auteur de la Recherche a habité, près d’un an et demi de sa vie, en divers séjours, et où il a écrit sans nul doute certaines des plus belles pages de son œuvre. Les diverses municipalités n’ont eu de cesse de sauvegarder, d’entretenir et de valoriser cet établissement qui appartient à la Ville de Cabourg depuis 1957, comme le casino mitoyen, et la digue, devenue Promenade Marcel Proust.
Depuis la création, en 2000, du Cercle Littéraire Proustien de Cabourg-Balbec, dont je suis Président Fondateur, association loi 1901, nous avons accueilli des personnes passionnées de Marcel Proust venues d’Allemagne, d’Angleterre, d’Italie, de Finlande, de Suisse… mais aussi des Etats-Unis, du Canada, de Nouvelle-Zélande… On le voit, Proust participe très fortement au rayonnement culturel de notre ville en France et à l’étranger.

Comment la municipalité utilisait et utilise-t-elle le prestige et l’image de l’écrivain ? Vous-même, quelles ont été vos propositions (acceptées ou refusées) dans ce sens au conseil municipal ?
Chaque municipalité a laissé sa trace depuis des décennies : réfection du Grand Hôtel, en mauvais état dans les années 1970 ; promenade des Anglais rebaptisée promenade Marcel Proust ; création d’un Prix littéraire Marcel Proust ; reconstitution fidèle d’une chambre Marcel Proust, la « 414 » au quatrième étage, qui peut dorénavant être louée en direct par Internet…
Durant les dix années durant lesquelles j’ai été maire de Cabourg (2004 – 2014), j’ai soutenu et densifié les visites, les colloques, les conférences et multiplié les réunions culturelles. J’ai fortement participé à la sauvegarde des bâtiments (Grand Hôtel et casino) qui nécessitaient de gros travaux extérieurs comme intérieurs. Associée à la ville de Trouville, en partenariat avec le Cercle Littéraire, Cabourg a créé une manifestation culturelle d’envergure, tous les deux ans, le « Balbec Normand de Marcel Proust », qui a attiré des proustiens passionnés du monde entier avec notamment la venue régulière de Jean-Yves Tadié, William Carter et Kazuyoshi Yoshikawa et de bien d’autres grands noms… Pendant deux jours, Cabourg était la capitale mondiale des proustiens. Cette manifestation s’est arrêtée en 2015. J’ai aussi aidé fortement à la tenue, tous les deux ans, sur trois jours, des superbes « Journées musicales Marcel Proust » organisées avec brio et haute compétence par Anne-Lise Gastaldi et Pierre Ivanoff. J’ai aussi aidé le Cercle littéraire qui a créé, en 2001, le Prix de la Madeleine d’Or, remis tous les deux ans, qui récompense un ouvrage récent contribuant à mieux faire connaître l’auteur de la Recherche.

Est-ce qu’il n’y jamais eu une tentation de renommer Cabourg « Cabourg-Balbec » comme Illiers l’avait fait pour Combray en 1971 ?

Mieux qu’une réponse je vous envoie deux photos : celles-ci ont été prises le 30 juin 2013. Sur le panneau officiel de CABOURG, en entrées de ville, nous disposions, durant le « Balbec Normand de Marcel Proust »,  pendant les deux jours de la manifestation, sur les cinq voies qui pénètrent dans Cabourg, un panneau de mêmes dimensions et de la même casse que le panneau CABOURG, mais avec la mention : BALBEC, comme vous pouvez le voir. Je n’ai jamais demandé l’autorisation aux différents préfets car… ils auraient refusé !!! Mais je le leur avouais quelques semaines plus tard, lorsque je les rencontrais lors de réunions diverses… Ils répondaient… par un sourire…
Nous sommes plusieurs à avoir pensé renommer Cabourg « CABOURG – BALBEC » comme pour Illiers, mais pourquoi pas en… 2071, date du bicentenaire de sa naissance ?

C’est trop tard ! comme Swann à la duchesse de Guermantes, je vous répondrai qu’en 2071, je serai mort…
Quel est pour vous le circuit proustien idéal à Cabourg et autour de Cabourg ? Vos recommandations ?
Un circuit idéal de visite des lieux proustiens commencerait d’abord par le Grand Hôtel et le casino voisin, points de référence, en évoquant les rencontres que Proust y a faites, puis la digue, le site de l’ancien kiosque à musique, la place du Casino, les villas où ont habité ses relations et ses amis (Plantevignes, Artus, marquis de Pontchara, Mme Sichel, Nahmias, vicomte d’Alton, Wessbecher, Parent…) et plus loin le golf, l’hippodrome, les gares restantes du « tacot » ou du « Decauville » (le petit train d’intérêt local), les deux ateliers de Vuillard, les tombes des « délicieuses filles d’Alton », Dives-sur-Mer, Cricquebœuf, Trouville, Beaumont-en-Auge, Caen, Bayeux, Balleroy, Lisieux, Evreux…

Entretien réalisé en juillet et en septembre 2020.


3 Comments

Luc FRAISSE · 7 octobre 2020 at 11 h 57 min

Merci beaucoup pour cet entretien de grande qualité, qui nous annonce beaucoup de découvertes et de mises au point sur des sujets méconnus. Jean-Paul Henriet était l’auteur idéal pour réaliser un tel ouvrage, cumulant des connaissances privilégiées dans tous les domaines qu’il s’agit de croiser.

Catherine de la Villesbrunne · 13 octobre 2020 at 8 h 13 min

Bravo pour ce livre magnifiquement écrit, clair, précis et généreux que nous attendions tous de Jean paul Henriet, passionné de Proust et Cabourg , qui nous enchante de ses visites conférences a chacune de nos sorties en costume de la Belle époque à Cabourg.

HENRY · 28 janvier 2021 at 22 h 29 min

En son numéro de 2020, le dernier donc, le « Bulletin Marcel PROUST », publication annuelle de la Société des Amis de Marcel Proust et des Amis de Combray, dont M. Jean-Paul HENRIET est d’ailleurs un des membres du Conseil d’Administration, comprend un article par lui rédigé, intitulé « Swann – le nom », et parsemé de grossières erreurs, entre autres chronologiques. C’est dommage mais guère surprenant quand on voit ce qu’est devenue la recherche proustienne depuis une quinzaine d’années : une immense foire-à-tout où, sans la moindre vergogne, sévissent bonimenteurs et camelots prêts à tout pour y écouler leur marchandise, fût-elle même avariée.

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