Tourismes proustiens

Published by Nicolas Ragonneau on

Plus que jamais 2022, année du centenaire, peut être l’occasion d’attirer des touristes de tous horizons sur les lieux de pélerinage proustiens à Cabourg, Illiers-Combray, ou Paris pour n’en citer que quelques-uns rivalisant de dynamisme. Avec des enjeux et des stratégies bien différents qui entrent parfois en concurrence.

En 1878, et pour échapper à la dépression qui le guette, Robert Louis Stevenson entreprend de traverser les Cévennes du Puy-en-Velay à Alès, une aventure française en terre camisarde dont il tire Travels with a donkey in the Cévennes (Voyages avec un âne dans les Cévennes). Cent ans plus tard, le chemin de Stevenson, ou sentier Stevenson (GR70) est créé pour permettre aux randonneurs de partir sur les traces de l’écrivain. Et 131 ans après la parution du récit de randonnée de l’Écossais, en 2010, une étude d’impact sur les retombées économiques du sentier Stevenson est menée. Les résultats, accessibles en ligne, révèlent que la fréquentation du chemin a généré 2,9 millions d’euros de recettes diverses (nuitées, restaurants, consommations, achats divers). La Lozère, terre de naissance et de cœur de Céleste Albaret, est la grande bénéficiaire de la création du chemin de Stevenson en termes économiques puisque près de 80% des dépenses sont effectuées dans ce département. Pour un territoire de 75700 habitants (source INSEE 2019), qui vit beaucoup du tourisme, c’est un atout considérable. 

L’invention d’Illiers-Combray

Le chemin de Stevenson montre comment un département, une ville, ou un village peut tirer un parti important de la littérature dans sa mise en récit (le fameux storytelling), qui est aussi une mise en abyme — si modeste soit le récit de Stevenson dans sa bibliographie.
La commune d’Illiers, située entre Beauce et Perche, l’a vite compris, mais à ma connaissance une telle étude d’impact n’y a jamais été menée. Même si Marcel Proust ne semble y être allé que six ou sept fois, et une seule fois après l’âge de 10 ans, même si Illiers n’est pas EXACTEMENT Combray, de fins stratèges ont vu qu’un espace symbolique était vacant. À Paris, il ne subsistait déjà  plus rien du 102 Boulevard Haussmann et de la rue Hamelin. Grâce à la volonté sans faille de René Compère, maire d’Illiers et de quelques autres élus, au printemps 1971, à l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain (pour davantage de détails, lire le texte de Claire et Bruno Saillant dans Illiers-Combray, le cinquantenaire du changement de nom, SAMP, 2021), Illiers est devenu Illiers-Combray par application du décret du ministère de l’Intérieur en date du 29 mars 1971. La preuve qu’Oscar Wilde avait raison : c’est la vie qui imite l’Art, et non l’inverse. Renommer Illiers en Illiers-Combray fut une idée géniale, plaçant Illiers sur la carte culturelle hexagonale et lui donnant un statut unique, empêchant notamment de confondre la commune avec d’autres toponymes. Au conseil municipal du 29 juin 1970, Marie-Antoine Monier n’a d’ailleurs pas manqué de souligner qu”  »il existe de fréquentes confusions entre d’une part, Illiers, et d’autres part les communes d’Illiers-l’Evêque dans l’Eure […] et Saint-Illiers-la-ville dans l’ancienne Seine-et-Oise » (extrait du procès-verbal du conseil municipal).

La bonne idée de Maurice Sachs

Les personnalités politiques et élus locaux ayant mené à bien cette entreprise de renommage d’Illiers savaient-ils que, le premier, le très interlope Maurice Sachs avait eu cette idée dès 1934 ? Ou le sachant, ont-il préféré mettre cet encombrant héritage sous le tapis ? Pyra Wise a exhumé un article peu connu de l’auteur du Sabbat, « Du côté de chez Proust », publié dans l’hebdomadaire Le Magazine d’aujourd’hui et repris dans le Bulletin Marcel Proust 63 (2013), et qui s’achève ainsi : 

« […] cette ville où je ne voudrais peut-être pas voir une statue de Marcel Proust, mais dont je voudrais savoir qu’on changera son nom sur la carte de France, et qu’on l’appellera Combray. ».

Ce qui est étonnant dans cette conclusion, c’est que Maurice Sachs semble prévoir l’avenir, à la fois la statue de Proust à Cabourg (déplacée récemment dans le jardin de la Villa du Temps retrouvé) et la transformation d’Illiers en Illiers-Combray.

En pélerinage

Que serait Illiers depuis 1971, sans Combray, sans la maison de Tante Léonie/musée Marcel Proust, sans toutes ces mythologies ? Un village anonyme, un lieu « d’une modestie presque accablante » (Roland Barthes) à l’ombre de la cathédrale de Chartres. Au lieu de cela, Illiers-Combray renforce l’attractivité touristique de la région, donnant aux visiteurs une raison supplémentaire de rester dans le département et de ne pas se contenter d’un passage à Chartres. Cette idée est suscitée dès l’approche d’Illiers par un panneau « patrimonial » sur l’autoroute A10, et dans les deux sens, qui nous invite à faire étape dans  « le Combray de Marcel Proust ». À l’inverse, les proustolâtres venus en pèlerinage à Illiers-Combray se donnent une bonne raison de visiter Chartres. En 2019, une année particulièrement faste puisqu’on célébrait avec le Printemps Proustien le centenaire du prix Goncourt attribué à À l’ombre des jeunes filles en fleurs, la maison de tante Léonie a attiré 9400 visiteurs, venus de nombreux pays.
Tous les plus éminents chercheurs internationaux font le pélerinage à Illiers-Combray, comme tous les authentiques marcellistes, dont William Friedkin, le réalisateur de L’exorciste. Au-delà de la reconstitution historique, du tourisme et du patrimoine rural d’illiers-Combray, le musée Marcel Proust est un musée associatif, reconnu Musée de France, ce qui permet à la Société des amis de Marcel Proust et de Combray d’acquérir des œuvres  (placard, lettres, dessins, photographies…) et de constituer un important fonds public. Dans cette perspective, l’expérience muséale du président de la Société des Amis de Marcel Proust, par ailleurs directeur général délégué du musée du Quai Branly, est précieuse.

Le musée éphémère, mieux qu’un pis-aller

Ce fonds s’est d’ailleurs considérablement enrichi ces derniers mois avec l’acquisition de pièces importantes telles le tableau « Beach tides » d’Alexander Harrison ou la vue de Dieppe de Jacques-Emile Blanche (1904), celui-ci est d’ailleurs présenté pour la première fois dans le musée éphémère Marcel Proust, qui a ouvert ses portes le 22 janvier. La maison de tante Léonie étant fermé pour d’importants travaux jusqu’en 2023, il n’était pas concevable, l’année du centenaire, de ne pas pouvoir montrer quelques pièces et de rayer Illiers-Combray de la carte des commémorations. La SAMP a trouvé dans la maison bourgeoise des Chapet, contemporains des Amiot, et désormais propriété de la mairie d’Illiers, un superbe lieu d’exposition, qui est bien davantage qu’un pis-aller. D’abord parce que la maison et son jardin sont impressionnants, et ensuite parce que la scénographie, assurée par Anne Imbert, est très réussie. On pourra notamment y admirer les photographies de Proust sur son lit de mort par Man Ray et Emmanuel Sougez, ces dernières étant peu connues, et les fac-similés des chambres de Marcel et de la tante. Un salon de thé est prévu dans le jardin au printemps, et une importante sélection d’ouvrages est disponible à l’accueil.

À Cabourg, comment échapper à Proust ?

Autant Illiers-Combray a eu besoin de Proust pour exister sur la carte du monde, autant le fastueux Cabourg voit sa présence comme un supplément d’âme que son rayonnement ne rend pas forcément indispensable, mais qu’il ne se prive pas d’utiliser à l’envi. Le Grand Hôtel, sous gestion du groupe Accor, célèbre l’histoire des villégiatures de l’écrivain en mettant à la disposition des clients la chambre 414, dite chambre Marcel Proust — un numéro qu’il n’a jamais occupé. Dans la cité normande, qui n’a pas osé s’appeler Balbec, Proust sature l’espace public.
Le 26 juin 1971, deux mois après la métamorphose d’Illiers, Cabourg « offre sa digue » à Proust en guise de cadeau d’anniversaire : le boulevard des Anglais, la plus longue promenade de bord de mer en Europe, devient la promenade Marcel Proust. « Le bar du Casino s’appelle “Du côté de chez Swann”, le restaurant du Grand Hôtel ‘Le Balbec’ ; un tout nouveau lieu se nomme « la galerie d’Elstir ». « Comment échapper à Proust ? » s’interroge l’ancien maire de Cabourg, Jean-Paul Henriet, qui a, entre autres, participé à la création du cercle littéraire proustien de Cabourg-Balbec et œuvré pour soutenir les Journées Musicales Marcel Proust, manifestation biennale organisée par les Amis de Vinteuil. En 2021, les journées musicales ont pu se tenir après un report dû à la pandémie, mais leur avenir à Cabourg est très incertain. Le soutien financier de la mairie fait défaut, une situation évoquée par Anne-Lise Gastaldi et Pierre Ivanoff dans l’entretien qu’ils m’ont accordé, et pour lequel le maire Tristan Duval a demandé un droit de réponse, déclenchant une avalanche de réactions et de commentaires sur le site. 

« Je suis Marcel »

La présence de Proust à Cabourg a pris un tour un peu grotesque à l’été 2020. La municipalité a publié des affiches appelant au port du masque et au respect des gestes barrières en utilisant une caricature d’un Marcel Proust masqué, qui brandit un panneau « Restons vigilants ». Proust devient une mascotte utilisée à toutes les sauces : à quand la peluche Marcel Proust vendue à l’office de tourisme de Cabourg ? On n’en est pas loin puisque cette mascotte devient, en ligne, un avatar et un robot (« Je suis Marcel »), un chatbot permettant aux visiteurs du site de l’office de tourisme de poser des questions.
Mais le grand projet de Tristan Duval, autour duquel il semble vouloir organiser toutes les activités proustiennes, comme un soleil autour duquel le prix de la madeleine d’or (désormais rebaptisé prix du cercle proustien) et le reste des manifestations seraient de simples satellites, n’est autre que la Villa du temps retrouvé, ouverte depuis mai 2021. Sur le plan muséal, c’est une incontestable réussite, la visite est très agréable et le catalogue est magnifiquement réalisé et fabriqué. Mais la Villa pourra-t-elle proposer à l’avenir des expositions de la qualité de l’inaugurale, sachant que le musée ne possède pas de collections et ne peut compter que sur des prêts ? 

Sur « la route Proust »

À partir de 1914, Marcel Proust ne quitte plus Paris et devient exclusivement sédentaire : le virtuose de l’anagramme Olivier Garcia me signale que Marcel Proust est l’anagramme de « mort sur place », et rien n’est plus vrai. Pourtant, un circuit proustien idéal en Europe, la « route Proust » comme il existe la route Napoléon, passerait par St-Moritz, Kreuznach, Bruges, Anvers, Rotterdam, Amsterdam, Haarlem, Venise, Padoue, Illiers-Combray, Beg-Meil, Belle-Île-en-Mer, Cabourg, Trouville, Bayeux, Évian, Thonon, Avallon, Vézelay, Beaune, Versailles, Paris, avec des escales à Laon, à Coucy-le-Château, au château de Réveillon, au Mont-Dore, à Rouen, à Amiens, à Cherbourg, au Havre, à Saint-Loup de Naud et en mains, pour seuls guides de voyage la Recherche, Les Plaisirs et les Jours, La Bible d’Amiens de Ruskin, Voyager avec Marcel Proust d’Anne Borrel, Marcel Proust de Jean-Yves Tadié, Proust sur les Alpes de Luzius Keller, Proust à Beg-Meil de Philippe Dupont-Mouchet, Paris retrouvé de Marcel Proust de Henri Raczymow, Proust et Cabourg de Jean-Paul Henriet, Proust à Cabourg de Christian Péchenard, et la correspondance réunie par Philip Kolb — pratique pour voyager léger, j’en conviens. Pour presque chacune de ces destinations, il existe des visites culturelles plus ou moins récurrentes, plus ou moins occasionnelles, soit dans le cadre de journées organisées par la Société des Amis de Marcel Proust, par le cercle littéraire Cabourg-Balbec, par Philippe Dupont-Mouchet (dans le cas de Beg-Meil), ou par des sociétés spécialisées. Je songe, pour Paris, à Sweet visite, qui se propose de faire découvrir la capitale par thèmes, et Marcel Proust en fait partie. Ou encore à l’association Paris Z’est et ses visites au Père-Lachaise sous la houlette de Martine Debieuvre, un sacré personnage.

L’hôtel Swann

Toute l’hôtellerie parisienne et, d’une manière plus générale l’économie parisienne souffre depuis 2018 d’une succession d’événements catastrophiques pour le tourisme : manifestations des Gilets Jaunes, manifestations contre la réforme des retraites, pandémie de Covid-19.
Quel endroit plus merveilleux que l’hôtel Swann à Paris pour travailler à un livre sur Proust tout en sirotant un cocktail, le « Charlus » ou le « Céleste » ? Je ne m’en suis pas privé. Dans les salons, au  bar, on est entouré de lettres, de manuscrits, d’éditions originales, de costumes, mais aussi d’une fantastique bibliothèque proustienne en libre accès : traductions de la Recherche, correspondance, études universitaires, beaux livres, etc. Cette bibliothèque n’est évidemment pas exhaustive, mais elle est unique, avec plus de 20 mètres linéaires à la disposition des clients du bar ou de l’hôtel, qui peuvent emprunter un volume et le lire tranquillement dans leur chambre. Certains repartent parfois chez eux avec des livres, mais ils les renvoient par la poste. Hélas (ou plutôt hellas), l’édition grecque de Du côté de chez Swann a disparu sans jamais réapparaître.

Jacques Letertre, le bibliomane

Fin 2018, pour mon premier rendez-vous avec le maître des lieux, Jacques Letertre, directeur de la société des hôtels littéraires dont la devise est « Des chambres avec livres », je décide de m’y rendre une heure avant l’horaire convenu, histoire de butiner dans la bibliothèque. Sur une table face au bar j’aperçois une pile de courrier et des enveloppes matelassées qui à l’évidence contiennent des livres, et c’est sans aucun doute à cette table que nous nous installerons tout à l’heure. Je fais le pari in petto que M. Letertre, en authentique bibliomane, ne pourra s’empêcher d’ouvrir ces enveloppes devant moi, comme un enfant impatient d’ouvrir ses cadeaux.
Le voilà, il m’invite à m’asseoir à sa table face au bar et, tout en parlant, il ouvre chacune des enveloppes et découvre les livres, dont le dernier bulletin de la Société des Amis de Marcel Proust. Notre deuxième rencontre a lieu en juillet 2020 dans un hôtel Swann fermé et sens dessus dessous. La crise du coronavirus ayant vidé Paris de ses touristes, Jacques Letertre en profite pour faire des travaux, avant de rouvrir en septembre, sans grand espoir d’affluence. Je le trouve cette fois en train de trier des lettres, des photos et des documents ayant appartenu à Céleste Albaret, un ensemble dont il vient de faire l’acquisition. Il met d’ailleurs de façon très généreuse ses collections à disposition, qui comptent des merveilles : par exemple récemment, on a pu admirer, au musée Carnavalet, l’inventaire des cris de Paris adressé par le concierge Charmel à Marcel Proust.
Jacques Letertre est tombé dans la Recherche à l’âge de 14 ans et confesse n’en avoir forcément pas saisi toutes les subtilités, notamment les allusions sexuelles cachées dans l’étoffe profonde du texte. Il fait partie de cette sorte de proustiens très particulière : les « proustiens énarques », comme Michel Schneider, Olivier Wickers ou Bruno Le Maire.

Un musée proustien dynamique

Toute l’entreprise d’un hôtel consacré à Proust pourrait avoir quelque chose de factice sans la passion réelle de Jacques Letertre pour la Recherche (il est moins friand des autres textes de Proust) : c’est cette sincérité et cet enthousiasme qui donnent toute sa valeur à l’entreprise. Chaque étage du Swann présente une thématique proustienne particulière, et chaque chambre comprend un exemplaire de Sur la lecture (dans l’édition d’Actes Sud), posé sur la table de nuit. Le collectionneur a en outre acquis des lettres, des manuscrits et des ouvrages de Proust qu’il présente dans des vitrines au cœur même de l’hôtel ; il en fait un musée proustien dynamique, qui accueille des conférences, des présentations de livres suivis de séances de dédicace grâce à un partenariat avec la librairie Fontaine, chez qui Proust se fournissait. Sans oublier le prix Céleste Albaret, qui couronne chaque année un ouvrage consacré à Proust ou à son œuvre, et le blog de l’hôtel pour documenter toutes ces activités, qui rendent le Swann incontournable des proustiens en voyage, comme le Dr. Speck de la Proust Gesellschaft (Cologne) ou l’universitaire américain William Carter : ils y descendent habituellement quand ils sont de passage à Paris. Sauf rebondissement, le Swann va enfin pouvoir vivre son festival « Le Paris retrouvé de Marcel Proust » en mars 2022, repoussé depuis le premier confinement en 2020. Hélène Montjean a heureusement pu reconduire la majorités des événements prévus.
Le Swann est le premier des hôtels littéraires conçus par Letertre, et c’est aussi le seul qui ne porte pas le nom d’un écrivain. L’hôtel, comme les autres hôtels littéraires, est une licence commerciale et il fait partie du puissant groupe Best Western. Quand il a eu l’idée du Swann, Jacques Letertre ne pensait pas réaliser une collection d’hôtels littéraires et, sur le plan juridique, il n’était pas sûr de pouvoir faire un hôtel Proust comme il a fait un hôtel Flaubert à Rouen, un hôtel Vialatte à Clermont-Ferrand, un Jules Verne à Biarritz et les hôtels Rimbaud et Marcel Aymé à Paris. Sa passion pour la littérature et les beaux livres est telle que je me demande parfois s’il n’a pas créé des hôtels littéraires simplement pour pouvoir mieux l’assouvir. Comment lui en vouloir ?


6 Comments

Jean-Christophe Antoine · 25 janvier 2022 at 9 h 25 min

Merci pour ce tour d’horizon très précis.
Dans la liste des lieux proustiens, je rajouterais ses visites sur la route des églises picardes, comme à Laon, à Coucy-le-Château ou à Saint-Leu-d’Esserent le 21 avril 1903, dont un instantané restitue le passage.

    Nicolas Ragonneau · 25 janvier 2022 at 9 h 26 min

    Merci mon ami. Je vais le faire.

Adeline Gouarne · 31 janvier 2022 at 18 h 12 min

Merci pour ce voyage en pays proustien mais votre tour de Normandie n’est pas complet, me semble-t-il : vous avez omis Dieppe où Marcel a séjourné chez Madeleine Lemaire, avec Reynaldo Hahn et Saint-Saens ?

Pascal Pfister · 1 février 2022 at 9 h 27 min

En complément, le musée Jacques Émile Blanche à Offranville près de Dieppe et le livre « Marcel Proust à Evian » de Jean-Michel Henry, chez l’éditeur suisse Chaman.

Françoise Leriche · 7 février 2022 at 22 h 12 min

Parmi tous les lieux de villégiature(s) de Proust, il ne faut pas oublier Salies-de-Béarn (et donc, le Sud-Ouest).
Quant à ses périples normands, ils ne se limitent pas à l’exploration de la Côte fleurie (de Trouville à Cabourg) : il a aussi excursionné, bien au-delà de Bayeux et Caen, une bonne partie de la Manche, vers l’ouest ; au sud jusqu’à Falaise ; à l’est Evreux et la vallée de la Seine.
Autres jalons sur la « route Marcel Proust », Orléans (un an de service militaire, tout de même), les environs de Tours (chez les Daudet), etc.

    Nicolas Ragonneau · 22 février 2022 at 9 h 48 min

    Merci Françoise. Je vais ajouter tout cela.

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